Ce site antique se situe dans
le sud-est du pays, en bordure du golfe de Boughrara
qui forme, avec la complicité de l’île
de Djerba, une véritable mer intérieure
propice à la pêche, mais aussi aux
échanges avec le reste de la Méditerranée.
Comptoir maritime, donc, comme en attestent les
restes d’installations portuaires aujourd’hui
éloignées du rivage, et celà,
depuis la plus haute Antiquité, comme en
témoignent la présence de nécropoles
puniques au nord et au nord-ouest de la cité,
mais aussi un important carrefour routier reliant
l’arrière-pays à la côte
et le Sud aux profondeurs du domaine saharien.
Cela explique l’étendue du site,
surprenante aux confins du désert, ainsi
que la somptuosité de ses nombreux monuments
tant sacrés que profanes.

D’après les archéologues,
le véritable essor de la ville se situe
à la fin du 1er siècle,
atteint son apogée au IIe siècle
et se prolonge jusqu’au IVe siècle
: une durée remarquable.
Une campagne soutenue d’entretien et de
restauration menée ces dernières
années a permis de dégager le site
et d’en mettre en valeur les diverses composantes
: capitole, forum, espaces sacrés, marché,
quartiers d’habitation, etc.
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