Il s’agit d’un quartier
qui regroupe le plus grand nombre de vestiges
d’habitations patriciennes mises au jour
dans l’antique métropole. Si le tracé,
très net et souligné par le trait
puissant d’une portion de rue pavée,
donne une idée précise de l’aménagement
topographique d’une cité romaine,
les vestiges subsistants ne donnent qu’une
vague idée de l’agrément et
du luxe de ces résidences qui s’étageaient
en pente douce jusqu’au bord de mer.

Une maison, dite « la villa de la volière
» , la mieux conservée du site, a
été restaurée pour nous restituer
un intérieur romain d’Afrique : des
chambres précédées d’un
préau soutenu par des colonnes autour d’une
cour centrale agrémentée d’un
jardinet et pavée de mosaïques.
De la terrasse, s’offre une superbe vue
sur la baie de Tunis. |